BASILIQUE DE SAINT-FRANÇOIS

Pinacothèque

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Longueur Audioguide: 2:16
Auteur: STEFANO ZUFFI E DAVIDE TORTORELLA
français langue: français
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Pour terminer la visite de la basilique de Saint-François-le-Grand, vous pouvez participer à une visite guidée en espagnol, d’une durée d’environ une heure, qui vous permettra d’entrer dans la sacristie, la salle capitulaire (c’est la salle où les moines se réunissaient) et la pinacothèque. Un grand nombre de splendides œuvres d’art est conservé dans cette pinacothèque, résultat d’une campagne nationale lancée à la fin du XIXᵉ siècle par un homme politique qui a investi une énorme quantité de fonds publics.

La visite vous emmène dans des espaces monumentaux et dans des lieux remplis de charme. Dans la sacristie et dans les couloirs qui se développent derrière l’église, vous pourrez admirer la pinacothèque : elle se compose de 51 tableaux des plus grands artistes du baroque espagnol et italien, comme Francisco Zurbarán et Luca Giordano, dont certains ont été vendus par le Musée du Prado.

Vous serez curieux d’apprendre qu’au fil du temps l’église a joué également un rôle d’hôpital, de caserne et même de panthéon national, en hébergeant les dépouilles de personnages célèbres de l’histoire espagnole. Parmi eux, nous trouvons le dramaturge Calderón de la Barca, le poète Francisco de Quevedo et même l’architecte écarté de l’église, Ventura Rodríguez, dont je vous ai parlé dans la présentation précédente. Le grand peintre vénitien Giovan Battista Tiepolo, mort justement à Madrid a aussi été enterré là il y a 250 ans. Malheureusement, sa tombe a été perdue.

S’il vous reste encore un peu de temps, jetez un œil, une fois sorti de l’église, à la chapelle du Cristo de los Dolores, toute proche, de style baroque, surnommée par les Madrilènes « San Francisquín ».

 

CURIOSITÉ : Parmi les œuvres exposées à la pinacothèque, vous en verrez une intitulée Jésus et la Samaritaine : l’auteur est Artemisia Gentileschi, qui peut certainement être considérée comme la peintre la plus célèbre du XVIIᵉ siècle. Artemisia voulait s’affirmer comme artiste indépendante et non comme la femme de n’importe quel mari : pour cette raison, elle a été prise comme symbole par les féministes et il existe de nombreux romans sur elle.

 

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