Longueur Audioguide: 2.34
Auteur: STEFANO ZUFFI E DAVIDE TORTORELLA
français langue: français

Du couloir des dessins, qui était utilisé par les domestiques pour aller dans la salle à manger voisine, vous êtes maintenant arrivé à la salle des petites colonnes, où vous pouvez vous amuser à observer les petites colonnes en agate, albâtre, marbres colorés et bois doré avec des figurines en terre cuite, marbre et bronze des époques égyptienne, grecque, étrusque et romaine : on dirait des monuments en miniature. De là, vous passez dans le « salón vestuario » qui était le vestiaire du marquis. Sur la table centrale, vous pouvez admirer, en équilibre fragile, différents types d’épées.

Vous arrivez ensuite au petit salon empire, qui était le vestiaire de la marquise, aménagé comme un cabinet de miroirs. De là, vous passez dans la riche salle à manger, dominée par une imposante table centrale en acajou et noyer, qui pouvait accueillir jusqu’à vingt-quatre convives. Vient, ensuite, la salle de billard où les gentilshommes se défiaient, y compris, paraît-il, le roi Fernando VII en personne.

Après le salon d’angle, rempli de lumière et de fresques, vous entrez dans la deuxième des trois galeries qui sont disposées autour d’une cour intérieure rectangulaire. Cette galerie est meublée de meubles italiens et on remarque sur le mur de droite « La Pietà » d’Alonso Cano que l’on peut voir du bureau de représentation du marquis, dominé par une majestueuse cheminée et de la Bibliothèque contenant plus de dix mille volumes, distribués également sur une galerie supérieure.

De là, allez voir la première galerie, avec des peintures des ancêtres du marquis et des porcelaines du dix-huitième et dix-neuvième siècle, puis la troisième galerie, sur laquelle donne discrètement les toilettes pour les invités. Mais le clou de la visite est la salle de bal : entre les panneaux d’agate de Grenade, les marbres des Pyrénées, les bustes et les miroirs vénitiens qui semblent multiplier à l’infini les lumières et les espaces, vous aurez l’impression de revivre les fêtes organisées par les Cerralbo et d’entendre l’orchestre jouer dans la tribune supérieure.

 

CURIOSITÉ : Dans les fresques du plafond de la salle de bal, vous pouvez admirer les divinités de l’Olympe représentées de manière très décontractée, presque « osée ». Dans un coin, de dos, dans une veste rouge, vous pouvez reconnaître le marquis en personne, qui surveille non seulement les fêtes de son palais, mais aussi la visite que vous venez juste de terminer !  

  

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