MUSÉE DE L'ACROPOLE

Deuxième Étage Frise Du Parthénon Deuxième Partie

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Longueur Audioguide: 2:15
français langue: français
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Prenez votre temps pour observer la frise et vous promener tout autour : vous verrez la jeunesse de l’époque avancer vers la porte du temple sacré pour accompagner l’offrande à Athéna : un péplos tissé par les nobles Athéniennes, brodé de fils d'or. Phidias n’a pas sculpté lui-même toute la série : il en prépara les dessins et en réalisa certaines parties, inculquant à tout son travail un sentiment de chaleur, de rythme harmonieux et de beauté. Jusqu’à ce moment, jamais rien d'aussi beau et naturel n’avait été vu en même temps.

Suivez le mouvement des figures, qui semblent traversées par une vague composée d’accélérations et de pauses. Un rythme fluide traverse toute la composition, en particulier dans la course des cavaliers merveilleusement détaillée, notamment dans la rotation des pattes des animaux et dans l'attitude et l'expression des jeunes. C'est un hymne en l'honneur du cheval et du charme éternel de la jeunesse.

Les hommes, les objets et les animaux sont reproduits avec beaucoup d’attention pour les détails naturels, sans jamais tomber dans la monotonie. Et lorsqu’il y a des répétitions, qui ne sont jamais identiques, elles ont la même fonction que le refrain dans la musique. Admirez les variations, les figures placées au premier ou au deuxième plan, au mouvement de leurs membres, à la direction des regards, à la manière dont les différents protagonistes sont liés. Il s’agit là d’une représentation de tous les citoyens, d’une véritable fresque chorale qui les unit mais les rend en même temps uniques dans leur personnalité individuelle.

 

 

Curiosité : Vous aurez remarqué que tout converge vers un seul point : quand vous l’aurez atteint, vous vous trouverez devant les dieux. Ils n’ont rien de monumental ou d’héroïque. Ils sont assis avec un naturel extrême et humain, et conversent les uns avec les autres comme des amis lors d'un banquet. Rien ne les distingue des Athéniens qui se dirigent vers eux, sinon leur hauteur une fois debout. Une harmonie parfaite et sereine unit les hommes et les dieux, car les Grecs de l'époque avaient une forte conscience de la divinité présente dans chaque homme.

 

 

 

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