SANTA MARIA NOVELLA

Intérieur

Voir tous les contenus de Florence
Longueur Audioguide: 2:38
Auteur: STEFANO ZUFFI E DAVIDE TORTORELLA
français langue: français
Acheter

Retournez maintenant dans le Cloître Vert et prenez l’escalier qui vous conduit à l’intérieur de l’église à la hauteur de la nef de gauche.

Je vous conseille d’aller tout d’abord vers la « bonne » entrée de l’église, pour la regarder comme si vous entriez par la porte principale. C’est seulement comme ça que vous pouvez admirer toute l’élégance de cette structure claire et lumineuse, avec ses larges arcs gothiques soutenus par des piliers espacés. Il n’y a pas de chapelles sur les côtés. On les trouve nombreuses et riches en œuvres d’art dans la partie arrière de l’église.

Sur le mur de gauche vous voyez une fresque très célèbre : c’est la Trinité , peinte par Masaccio dans la première moitié du XVe siècle. C’est la dernière œuvre connue du peintre, qui mourut très jeune à seulement 26 ans, et elle est considérée comme l’un des travaux les plus importants de la Renaissance pour sa synthèse parfaite entre la peinture, la sculpture et l’architecture. Les personnages sont disposés de manière à simuler une profondeur progressive.

Au centre de l’église, en position dominante, vous avez devant vous un autre chef d’œuvre : le grand Crucifix peint par Giotto très jeune, il avait une vingtaine d’années, à la fin du XIIIe siècle. C’est l’une des premières représentations du Christ sur la croix dans une position « naturelle ».

En continuant sur le côté gauche, je vous suggère de visiter la sacristie gothique, décorée par de grandes armoires avec des boucles dorées et, en haut de l’escalier, vous verrez la grande chapelle dont je vous conseille d’admirer les panneaux sur l’autel et les fresques sur les murs.

Dans une chapelle au fond, je vous signale le très élégant Crucifix en bois sculpté dans sa jeunesse par Brunelleschi. Dans la Chapelle Tornabuoni, derrière le maître-autel, vous pouvez admirer les Histoires de Saint Jean-Baptiste, un vaste cycle de fresques de Ghirlandaio du XVe siècle, situées dans la réalité de l’époque et très agréables à regarder pour leur vif sens narratif.

...J’oubliais, je vous recommande aussi les fresques extravagantes de Filippino Lippi dans la Chapelle Strozzi.

 

CURIOSITÉ : Le Crucifix de Brunelleschi est surnommé « le Christ des œufs » pour une raison très drôle : parmi les aides de Ghirlandaio pour les fresques de la Chapelle Tornabuoni se trouvait également Michel-Ange qui était encore un enfant. On dit que lorsqu’il a vu le Crucifix sculpté par Brunelleschi, il a ouvert ses bras dans un geste de stupeur en faisant tomber les œufs qu’il avait dans son tablier !

 

TravelMate, l'application qui vous racontera les plus belles merveilles du monde !
Partagez sur