GUGGENHEIM

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Longueur Audioguide: 3:16
Auteur: STEFANO ZUFFI E DAVIDE TORTORELLA
français langue: français
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À quarante ans de la mort de Peggy Guggenheim, son héritage culturel continue de se développer : un centre d’étude est né et ce musée est devenu la collection d’art moderne la plus visitée d’Italie.

Les œuvres sont rassemblées en quatre groupes thématiques : cubisme, abstrait européen, surréalisme et l’après-guerre. Les sections sont en ordre chronologiques et correspondent aux préférences artistiques de la collectionneuse, mais également à ses liens affectifs avec certains grands artistes. Rappelez-vous de mettre sur pause entre une section et une autre.

Commencez tout de suite avec les salles consacrées au cubisme. L’œuvre la plus ancienne, numéro 1 du catalogue, est le Portrait du poète de Pablo Picasso, l’un des artistes préféré de Peggy Guggenheim, dont vous verrez également quelques chefs-d’œuvre des années trente. Ce secteur vous réserve aussi des œuvres de Marcel Duchamp, Braque et Léger.

Mettez maintenant sur pause et passez à la deuxième section.

 

Cette deuxième section est dédiée à l’abstrait européen et vous resterez surtout impressionné par les œuvres rigoureusement géométriques du hollandais Piet Mondrian. À vous de décider si vous préférez ses toiles essentielles, très épurées, ou bien la vitalité des couleurs du russe Vassily Kandinsky. Vous découvrirez également ici pourquoi les futuristes italiens comme Boccioni et Severini peuvent se considérer les précurseurs de l’abstrait.

Mettez maintenant sur pause et allez dans la troisième section.

 

La troisième section est consacrée au surréalisme et c’est peut-être la plus fascinante. Elle s’ouvre avec la sculpture de Brancusi et les tableaux magiques de Chagall et De Chirico. Outre aux énigmatiques Miró et Dalí, je vous signale l’irrésistible Empire des lumières de René Magritte, parmi les œuvres modernes les plus reproduites dans l’absolu. Le surréaliste Max Ernst, second mari de Peggy Guggenheim, la célèbre de manière extravagante avec la toile L’habillement de l’épousée.

Mettez maintenant sur pause et passez dans la dernière section.

 

La dernière section est consacrée à l’art de l’après-guerre. Le protagoniste absolu est Jackson Pollock. Une véritable « découverte » de Peggy. Le grand artiste américain utilisait une technique particulière en laissant goutter les couleurs sur les toiles de façon apparemment fortuite. Si vous vous sentez à des milliers de kilomètres de l’historique peinture vénitienne, n’oubliez pas que c’est justement Le Titien qui abandonnait parfois son pinceau pour peindre ses dernières toiles avec les « frottements des doigts ».

 

CURIOSITÉ : En inaugurant l’une de ses premières galeries, Peggy Guggenheim portait deux boucles d’oreilles dépareillées, une de Tanguy et une de Calder, pour démontrer son impartialité entre l’art surréaliste et celui abstrait :…. quand on parle d’élégance !

 

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