Comme vous pouvez le voir, l'architecture du Théâtre est monumentale dès l'entrée, surmontée d'une imposante sculpture en bronze de 1825 de Peter Clodt von Jürgensburg, représentant « Apollon conduisant le char du soleil ». Le fronton néoclassique est orné d'un bas-relief ajouté par Alberto Cavos lors de la seconde reconstruction, représentant deux anges soulevant la lyre d'Apollon.
Maintenant, faites une pause dans l’enregistrement et relancez-le une fois à l'intérieur.
Vous venez d'entrer dans une salle gigantesque décorée de tuiles noires et blanches, où de somptueux escaliers bordés de marbre blanc s'élèvent vers le foyer, l'atrium adjacent à la salle de théâtre. Ce dernier s'étend au premier étage sur toute la partie centrale du bâtiment.
Le foyer mène à l’auditorium, qui s’étendu sur 6 étages et ayant une capacité de 2 500 postes assis. La loge royale a été reconstruite u centre de la galerie. C’est la loge la plus somptueuse des quelques de 120 loges du théâtre : elle est recouverte de velours rouge et se distingue par le symbole de la couronne impériale.
10 sublimes panneaux peints par Petr Titov décorent le plafond avec des scènes d'Apollon dansant avec les neuf muses de la mythologie grecque.
Derrière la scène se trouve la salle Beethoven, somptueusement décorée et utilisée autrefois comme foyer impérial. Cette salle merveilleuse est à ne pas manquer, notamment en raison des stucs au plafond qui ont servi à fabriquer 3 000 rosaces. Les murs ont été ornés de panneaux de soie rouge soigneusement brodés.
Curiosité : Le Théâtre Bolchoï a été le protagoniste d'événements historiques importants et souvent tragiques. Ici, en juillet 1918, pendant le Cinquième Congrès du Parti communiste, a eu lieu la rupture finale entre les bolcheviks et les socialistes révolutionnaires.
La principale opposante de Lénine, Maria Spiridonova, a osé l'accuser de considérer les paysans comme de la « merde », déclenchant les hostilités entre les deux factions du parti. Lénine avait détenu les représentants des révolutionnaires socialistes au Bolchoï pendant longtemps, tandis que les bolcheviks réprimaient par la force toute dissidence dans le pays.