Longueur Audioguide: 2.19
français langue: français

Le château surplombe les toits de Mala Strana, avec ses longues façades d’où surgissent les clochers et le superbe toit gothique de la cathédrale.

La présence du palais royal et impérial a amené de nombreuses familles de nobles à construire, notamment entre le 16ème et le 17ème siècle, leurs résidences sur les pentes de la colline, pour se rapprocher de la cour. L’inclinaison du terrain a aussi permis de créer de merveilleux jardins à étages, qui sont aujourd'hui en grande partie ouverts au public.

Ils alternent parterres fleuris, essences rares, arbres fruitiers et décors qui font revivre le faste de la noblesse de Bohême.

 

Deux rues, la plus large Nerudova et la parallèle rue Vlašska, partent du cœur de Mala Strana et montent au monastère des Prémontrés de Strahov.

En partant de la place dominée par l’imposante église baroque de Saint-Nicolas, montez en vous glissant entre les palais somptueux des grandes familles aristocratiques de l’Europe centrale, œuvres d’architectes italiens, allemands et bohémiens.

À mesure que vous montez, l’architecture se fait plus rustique, et les façades solennelles sont remplacées par de vieux murets, des bildstocks et des potagers, un peu comme sur un chemin de campagne.

 

Parmi les palais de la noblesse de Mala Strana, se démarque le somptueux palais baroque du prince Wallenstein, généralissime des armées impériales durant la guerre de Trente Ans. Construit au début du 17ème siècle par des architectes italiens, le palais est surtout réputé pour son magnifique jardin, auquel on accède par une loggia à grandes arcades. Au fond se trouve le bâtiment qui était réservé aux anciennes écuries et qui accueille aujourd’hui des expositions d’art. Les vastes chemins du jardin et la grotte artificielle sont ornés de copies de statues de bronze du flamand Adrien De Vries. Les originaux furent en effet déplacés à Stockholm après le pillage de Prague par l’armée suédoise lors de la Guerre de Trente Ans.

 

Curiosité : Nombreux sont ceux qui pensent que la rue Nerudova est dédiée au célèbre poète chilien Pablo Neruda, lauréat du prix Nobel en 1971. Mais l’homme de lettres sud-américain s'appelait en réalité Ricardo Reyes Basoalto, et avait choisi son nom de plume en hommage au poète bohémien Jan Neruda, qui, à la moitié du 19ème siècle, habitait cette rue de Prague.

 

TravelMate, l'application qui vous racontera les plus belles merveilles du monde !
Partagez sur