Longueur Audioguide: 2.06
Auteur: STEFANO ZUFFI E DAVIDE TORTORELLA
français langue: français

La Casa Batlló est l’un des endroits les plus étonnants de Barcelone !

Avec son porche qui semble soutenu par des pieds d’éléphant, sa façade qui paraît recouverte d’une peau tendue, une fenêtre centrale qui ressemble à la bouche d’une baleine et son toit en écailles ressemblant au dos d’un monstre préhistorique, la Casa Batlló est sans aucun doute l’une des créations les plus extravagantes du catalan Antoni Gaudí, qui a résolu avec brio le problème d’un lot haut et étroit. Son intention était, d'ailleurs, précisément de représenter un dragon, en hommage à Saint-Georges, le patron de la Catalogne.

Votre visite commence par le vestibule que Gaudí conçut comme une cavité sous-marine, éclairé par des puits de lumière qui rappellent des carapaces de tortue. De là, vous passez dans la scintillante cour intérieure : malgré les petites dimensions du bâtiment, étroit et profond, Gaudí parvient à le rendre joyeux avec un revêtement excessif de céramiques.

L’escalier ne manquera pas de vous fasciner : la main courante sinueuse en bois précieux qui accompagne les rampes ressemble à la colonne vertébrale d’un animal préhistorique !

En montant au grand appartement de maître au premier étage, d’environ 400 mètres, vous noterezqu’il est non meublé mais tout aussi incroyable pour les solutions adoptées par Gaudí : vous remarquerez sans aucun doute la fenêtre à trois portes du salon, le plafond ondulé et la cour privée, avec d’autres décorations en céramique et en verre coloré.

Après avoir visité les pièces de service situées à l'attique, avec une enfilade d’arcs inclinés qui vous donnent l’impression d’être dans le ventre d’une baleine, grimpez sur la terrasse tout en haut, où l’imagination de Gaudí se déchaîne. En plus des cheminées bizarres en partie recouvertes de céramiques, vous pouvez profiter de la vue sur le toit couvert de tuiles irisées courbées comme l’échine écailleuse d’un dragon légendaire.

 

CURIOSITÉ : Gaudí détestait être photographié. L’immobilité forcée et l’idée de l’image qui se fixe sur la plaque l’horrifiaient, l’ouverture circulaire de l’objectif lui procurait une véritable terreur.

 

 

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