FONDATION JOAN MIRÓ

Collection

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Longueur Audioguide: 2:36
Auteur: STEFANO ZUFFI E DAVIDE TORTORELLA
français langue: français
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La plus grande collection de peintures, sculptures et dessins de Miró est une occasion unique pour découvrir son univers artistique, mais n’oubliez pas que, malheureusement, seule une partie de ces immenses archives est exposée.

La collection permanente suit un parcours chronologique simple, divisé en huit sections. Notre visite commence avec une immense tapisserie qui fut réalisée en 1979 justement pour la Fondation. Après la Fontaine de Mercure qui, comme je vous l’ai dit, contient du mercure à la place de l’eau, vous arrivez dans un grand espace ouvert où vous pouvez admirer Femme, une sculpture en bronze représentant un œuf en équilibre sur une boîte en bois avec un trou étrange au centre.

La Salle Joan Prat prend le nom d’un ami et collectionneur de Miró, et elle abrite une sélection d’œuvres de ses débuts jusqu’aux années vingt. Je vous signale les paysages, aux belles couleurs méditerranéennes, et un joli portrait de 1919 d’une jeune fille qui vous regarde de manière hypnotique avec ses yeux félins.

Au fur et à mesure que vous avancez dans le parcours, vous vous rendez compte que Miró s’éloigne de plus en plus du style figuratif des premières années pour se diriger vers le monde onirique du Surréalisme. Regardez par exemple Le gant blanc, avec cette main aux doigts déformés qui flotte dans un ciel bleu !

Dans les années 30, la fantaisie de Miró doit se heurter avec la réalité. Dans « Homme et femme devant un tas d'excrément » vous pouvez ressentir tout son sentiment d’angoisse et d’impuissance face à la situation politique de l’Espagne.

Les œuvres après 1945, exposées dans un couloir, recommencent à s’animer d’harmonie et d’envie de vivre après la tragédie de la Seconde Guerre Mondiale.

Vous trouvez les œuvres des années 60 et 70 dans une salle en « L », et vous pouvez voir que nonobstant la vieillesse, le langage expressif de l’artiste ne cesse d'évoluer.

La collection permanente se termine avec un recueil de photographies de l’artiste.

 

CURIOSITÉ : Miró en est arrivé à haïr la peinture conventionnelle au point que dans de nombreux écrits et interviews il exprime son désir de la « violer » et de l’« assassiner », pour arriver à de nouveaux moyens d’expression.

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