Longueur Audioguide: 2.57
Auteur: STEFANO ZUFFI E DAVIDE TORTORELLA
français langue: français

L’itinéraire du musée se déroule sur trois niveaux : au rez-de-chaussée, le long d’un couloir central, sur la terrasse de l’étage intermédiaire et à l’étage supérieur, au-dessus de l’atrium qui abrite les rails.

Une fois à l’intérieur, vous vous trouvez juste en face du grand couloir des sculptures bordé de salles latérales. Je vous conseille de suivre les numéros consécutifs en commençant par la première salle à droite. En procédant dans l’ordre chronologique, vous commencerez par les principales formes artistiques qui ont marqué la période entre 1848 et 1870. Ainsi, vous passez du peintre Eugène Delacroix au réalisme, illustré par les œuvres des peintres Courbet et Millet et du graveur et sculpteur Honoré Daumier, dont les bustes en argile peinte vous surprendront par l’habilité avec laquelle il caricaturait les traits de certains hommes politiques de son temps.

Vous continuerez votre visite en appréciant les peintures des paysagistes de l’« école de Barbizon » et les peintures des impressionnistes datant d’avant la naissance « officielle » du mouvement en 1874.

Pour ne pas perdre l’ordre chronologique, montez au niveau supérieur et entrez dans l’univers impressionniste, qui comprend la collection la plus complète au monde de ce mouvement artistique. C’est cette collection qui constitue le point d’intérêt principal des trois millions et demi de visiteurs qui visitent le musée chaque année, ce qui en fait le musée le plus visité de Paris juste après le Louvre.

En descendant au niveau intermédiaire dédié à la génération post-impressionniste, vous pouvez admirer des œuvres de Van Gogh, Gauguin, Paul Signac et Georges Seurat. Une section entière est occupée par des sculptures de Rodin, grand maître du XIXe siècle, célèbre pour sa statue du Penseur. Dans les autres salles, vous vous trouverez au milieu de la « Belle Époque » avec des vases, des chaises, des meubles, des verreries et des mosaïques appartenant au style dit floral, qui connut un énorme succès à Paris à la fin du XIXe et au début du XXe siècles. Je vous conseille de ne pas manquer la salle à manger de Charpentier, faite de meubles en bois de peuplier, d’acajou et de chêne.

Si vous voulez trouver quelques traces de l’utilisation originale du bâtiment, regardez le grand vitrage de l’auvent au-dessus des rails, qui confère à la voie une luminosité diffuse particulière grâce à l’utilisation d’une pierre calcaire de couleur claire. La grande horloge au cadrage somptueux en bronze, qui domine du haut le musée dont elle est devenue le symbole en mémoire de son passé ferroviaire, mérite également votre intérêt.

 

CURIOSITÉ : ici, au musée d’Orsay, vous pouvez aussi voir le tableau probablement le plus scandaleux qui ait jamais été peint,« L’Origine du monde » de Gustave Courbet. Son propriétaire précédent était le psychanalyste Jacques Lacan, qui le gardait caché sous une autre peinture !

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