BASILIQUE DE SAINT-FRANÇOIS

Église Inférieure

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Longueur Audioguide: 2:56
français langue: français
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Vous vous trouvez maintenant dans la basilique inférieure : la lumière du jour rend encore plus fascinant l'accès au monde mystérieux qui enveloppe le corps du saint tel un écrin précieux. Aujourd'hui, la lumière électrique élimine ce passage, mais cherchez cependant à imaginer l'ampleur de l'impact sur les anciens pèlerins, venus de très loin pour s'approcher de ce saint qui avait révolutionné la façon de croire en Dieu, dans la lumière chancelante des lampes à huile.

L'église inférieure était alors un espace mystérieux et merveilleux en même dans, dans lequel était cachée, au sous-sol, la dépouille de saint François. Au 19e siècle, celle-ci fut découverte et rendue visible à travers l'escalier que vous pouvez descendre aujourd'hui encore, mais autrefois, la présence du saint n'était indiquée que depuis l'autel et les fresques lumineuses qui le surmontent.

En levant les yeux au-dessus de l'autel, vous verrez l'illustration des fondements du mouvement franciscain, peintes sur fond or probablement par Giotto, le plus célèbre peintre de son temps, sous la houlette d'un rhéologue franciscain des plus experts. En admirant les nombreuses figures, de préférence équipés de jumelles, vous verrez une scène pour le moins curieuse : François, aux côtés de Jésus qui l'observe avec douceur, enfile l'alliance à une femme maigre, aux vêtements lacérés. Observez les ronces aux pieds de la femme : vous verrez qu'elles se transforment en roses derrière ses épaules, pour exprimer comment une chose désagréable peut devenir merveilleuse. C'est la représentation du mariage mystique du saint avec la pauvreté : ne rien posséder était l'une des valeurs du mouvement franciscain.

Mais à quoi ressemblait saint François ? Déplacez-vous sur la droite, sous la grande voûte où Giotto, comme toujours bien accompagné de nombreux peintres de son atelier, raconte la vie du Christ.

 

Mettez maintenant sur pause et dirigez-vous vers une autre fresque, un peu différente : il s'agit de la Vierge sur un trône entourée d'anges, peinte par Cimabue, véritablement monumentale.

 

Sur la gauche, vous verrez François, debout, avec ses haillons et ses stigmates bien en évidence. Mais ce qui marque le plus, c'est son visage, avec ses oreilles décollées : peut-être s'agit-il d'un véritable portrait !

 

Curiosité : Près de la tombe du saint, brûle la lampe des municipalités d'Italie. Elle est alimentée chaque année par une municipalité différente, avec l'huile offerte lors de la fête du 4 octobre.

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