SAINT MARC

Musée - Cellules

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Longueur Audioguide: 2:51
Auteur: STEFANO ZUFFI E DAVIDE TORTORELLA
français langue: français
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Près du petit Réfectoire, un bel escalier du XVe siècle vous conduit à l’étage supérieur du couvent. C’est là que Michelozzo, avec une solution inhabituelle et heureuse, a organisé les cellules des frères, numérotées de un à trente-neuf et reliées par de longs couloirs qui courent le long des trois côtés du cloître. Vous commencez ainsi un parcours enchanteur, en raison de la présence de fresques de Fra Angelico dans chacune des cellules et le long des couloirs. Une suite de scènes d’une pure beauté, exécutées juste avant 1450, en partie par Fra Angelico et en partie par ses élèves, d’après des dessins du maître.

Un chef-d’œuvre vous attend juste en haut de l’escalier : la grande Annonciation, sertie dans un portique Renaissance, reprenant les caractéristiques architecturales du couvent. Vous comprendrez tout de suite que le charme des fresques réside dans la parfaite cohérence avec le bâtiment dans lequel elles se trouvent, ainsi que dans la façon dont elles sont éclairées et placées le long du parcours. Vous en aurez confirmation avec la merveilleuse Madone des ombres, peinte dans un couloir : les chapiteaux de l’arrière-plan projettent des ombres qui correspondent à la façon dont la lumière pénètre par les fenêtres.

Le premier couloir s’ouvre à gauche de l’Annonciation. Les neuf cellules de gauche abritent une extraordinaire série de scènes inspirées de l’Évangile, toutes peintes par Fra Angelico. Je vous les conseille vivement, elles sont plus belles les unes que les autres !

Pour exécuter les fresques dans le deuxième couloir, le peintre a été assisté par certains élèves. Les cellules réservées aux novices, donnant sur le cloître, traitent le thème de Saint Dominique au pied de la croix du Christ.

Vous trouverez à l’extrémité du deuxième couloir l’appartement du prieur, c’est-à-dire le guide de la communauté religieuse. Vous pourrez y voir le célèbre portrait, la chaise pliante et divers autres souvenirs du célèbre Jérôme Savonarole, le prédicateur austère qui conduisit d’abord le couvent et puis la ville et finit sur le bûcher en 1498.

Mais ce n’est pas tout ! La dernière merveille s’ouvre dans le troisième couloir : il s’agit de la bibliothèque conçue par Michelozzo et demeurée intacte. La salle lumineuse est divisée par des colonnes. Des vitrines exposent certains manuscrits enluminés du XVe siècle dont quelques merveilleuses œuvres de jeunesse de Fra Angelico.

 

CURIOSITÉ : En 1984, Fra Angelico a été véritablement proclamé « bienheureux » par l’Église catholique par le pape Jean-Paul II, qui en a fait le saint patron des peintres.

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