SPACCANAPOLI

San Gregorio Armeno

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Longueur Audioguide: 2:04
Auteur: STEFANO ZUFFI E DAVIDE TORTORELLA
français langue: français
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Vous êtes finalement arrivé à la petite église San Biagio dei Librai où, en plus du monumental maître-autel, sont conservées les cendres d’Aurelio Severino, un illustre médecin mort pour avoir soigné les pestiférés. À côté, vous voyez l’église San Gennaro all’Olmo qui cache, à son tour, une autre petite église avec une crypte où ont été retrouvés des vestiges de structures paléochrétiennes, l’ossuaire des saints Blaise et Grégoire et même les tombes de nombreux Napolitains du coin, dont le père de Giambattista Vico.

Faites, maintenant, une petite déviation en quittant l’axe de « Spaccanapoli » pour prendre Via San Gregorio Armeno. Dans cette petite rue remplie de boutiques d’artisans, vous trouverez la quintessence du caractère napolitain : vous découvrirez, en effet, une myriade de fantastiques crèches et santons de Noël, ainsi que des personnages de la commedia dell’arte italienne, en commençant par Polichinelle et les caricatures de politiciens, sportifs ou personnalités du spectacle célèbres ! Mais ne vous laissez pas distraire par les crèches du splendide ensemble du monastère de San Gregorio Armeno, avec son superbe cloître du XVIe siècle ! Vous pouvez déjà voir en face de vous le clocher qui relie les ailes, vous passerez bientôt dessous comme sous un pont !

En revenant vers Via San Biagio dei Librai, passez devant le portail du Palais Marigliano, également dénommé Palais Capua, qui abrite maintenant des bureaux administratifs : vous pouvez voir dans la cour, un charmant escalier à double rampe du XVIIIe siècle.  Au fond de Via San Biagio dei Librai, Spaccanapoli change de nouveau de nom, et après le croisement avec Via Duomo, elle devient Via Vicaria Vecchia.

Votre promenade se termine avec deux églises qui ont plus de mille cinq cents ans d’histoire : à votre droite Sant’Agrippino a Forcella et, à votre gauche, Santa Maria a Piazza, toutes les deux remontant environ à l’époque de l’empereur Constantin.

 

CURIOSITÉ : Les artisans qui fabriquent les statuettes sont, quant à eux, toujours très à jour : celle du chanteur  George Michael était dans les crèches dès le lendemain de sa mort !

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