VIA TOLEDO

Quartiers Espagnols

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Longueur Audioguide: 2:24
Auteur: STEFANO ZUFFI E DAVIDE TORTORELLA
français langue: français
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Via Toledo est l’une des plus belles rues de Naples !

L’écrivain français Stendhal, qui aimait profondément Naples, a dans la première moitié du XIXe siècle défini Toledo comme « la rue la plus peuplée et la plus joyeuse du monde ». Et comme vous pourrez le remarquer c’est encore le cas aujourd’hui, avec ses établissements commerciaux animés, temple du shopping napolitain, mais avec aussi ses nombreux bâtiments historiques civils et religieux.

Commencez à parcourir cette artère principale de la ville qui, délimitant la partie orientale des « Quartiers espagnols » zone populaire et authentique, a été construite vers la première moitié du XVIe siècle par le vice-roi Pedro Álvarez de Toledo là où se trouvait autrefois le mur d’enceinte occidental de la période aragonaise qui reprenait lui-même, dans son ensemble, les limites de la ville gréco-romaine.

Dirigez-vous vers Piazza Dante : votre itinéraire sera d’une longueur d’un peu plus d’un kilomètre.

Sur la gauche, vous trouverez le Palais Berio, reconstruit dans la seconde moitié du XVIIIe par le fils du grand architecte Vanvitelli en suivant le projet de son père. Dans le jardin intérieur, si vous regardez discrètement, vous pourrez apercevoir une jolie fontaine ornée d’une tête de cerf. Sur le côté opposé du trottoir, après quelques pas, vous débouchez sur la pittoresque petite place Duca d’Aosta. Vous avez devant vous le Palais Barbaja, où vivait Gioacchino Rossini au début du XIXe. Le grand compositeur fut hébergé gratuitement dans cet endroit par le volcanique imprésario de théâtre Domenico Barbaja, pendant la période où le Théâtre San Carlo était fermé à cause d’un incendie qui l’avait ravagé. L’accord était que Rossini serait hébergé gratuitement à condition qu’il compose un opéra, l’Otello. Mais après cinq mois de gîte et de couvert aux frais de la princesse, l’imprésario l’enferma à l’intérieur en lui ordonnant de terminer. Il ne supportait d’attendre un travail qui, en réalité, n’était même pas commencé !

 

CURIOSITÉ : Lorsque finalement Rossini se décida à composer l’Otello, l’opéra ne connut pas un grand succès. Le public ne comprenait pas pourquoi l’histoire devait finir aussi mal, avec Otello qui poignarde Desdémone. Et bien, vous ne le croirez sans doute pas, mais quelque temps plus tard, Rossini réécrivit une autre fin dans laquelle Otello et Desdémone faisaient la paix !

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