Longueur Audioguide: 2.48
Auteur: STEFANO ZUFFI E DAVIDE TORTORELLA
français langue: français

 

Vous êtes maintenant dans la grande section consacrée à la peinture du XVIIᵉ et du XVIIIᵉ siècle, une époque particulièrement favorable pour Turin, une ville à l’aspect baroque et international.

Grâce aux dimensions et à la puissance d’expression de plusieurs chefs-d’œuvre italiens et européens de cette période, vous pouvez profiter ici d’aménagements à grand impact. Par exemple, la splendide Annonciation d’Orazio Gentileschi, dominée par un grand morceau de tissu rouge. Peinte vers 1623, vous l’apprécierez pour son équilibre raffiné entre le franc réalisme du Caravage et le goût aristocratique avec lequel les couleurs et les plis du tissu sont traités.

Salle après salle, vous rencontrez un peu tous les protagonistes de la peinture italienne du XVIIᵉ siècle avec l’émilien Guercino ou les principaux artistes lombards. Mais ici aussi votre attention est inévitablement aimantée par des œuvres étrangères. Et surtout par Rubens, toujours puissant et vigoureux, peut-être le peintre international le plus affirmé dans l’absolu de la première moitié du XVIIᵉ siècle. En regardant les deux personnages mythologiques Hercule et sa bien-aimée Déjanire vous pouvez voir combien le peintre s’est inspiré des statues antiques, mais enveloppe ses personnages dans une couleur riche et moelleuse. Le grand portraitiste Anton Van Dyck est un élève de Rubens à Anvers, de qui je vous parlerai dans le prochain fichier.

Pour apprécier les peintures hollandaises du XVIIᵉ siècle vous devez les regarder de très près : elles sont toutes de petite taille, mais réalisées avec une extraordinaire attention aux détails. Entre les natures mortes de fleurs et de fruits, les scènes de la vie domestique, les peintures d’animaux, les intérieurs silencieux des églises et les portraits austères, ne manquez pas l’œuvre dénommée le Vieux endormi du grand Rembrandt.

Dans la dernière section, consacrée à la peinture du XVIIIᵉ, vous trouvez de très belles œuvres vénitiennes, dont deux vues très intéressantes peintes en 1745 par Bernardo Bellotto, le neveu très doué du célèbre Canaletto. Les deux tableaux représentent la ville de Turin de deux points de vue différents : le vieux pont sur le Po et toute la vieille ville vue des jardins royaux : précisément de l’espace vert qui se trouve derrière le musée où vous êtes en ce moment !

 

CURIOSITÉ : Le tableau de Bernardo Bellotto était extrêmement précis, presque photographique : imaginez qu’après la Seconde Guerre Mondiale, Varsovie fut reconstruite en prenant aussi pour modèle ses vues de la ville !

 

 

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