Le Siong Lim Temple, le plus grand monastère bouddhiste de Singapour.
Également connu sous le nom de Lian Shan Shuang Lim Monastery, le complexe a été fondé en 1898 mais sa construction ne commença que quatre ans plus tard, pour s'achever en 1907. Plus récemment, il a subi une restauration de dix ans, commencée en 1991.
Le complexe reprend le modèle du temple Xi Chan Si de Fuzhou, dans la province chinoise de Fujian, avec une pagode dorée de sept étages, réplique de celle de l'ancien temple Shanfeng dans la même province.
Avant d'entrer pour explorer le monastère, arrêtez-vous devant la porte principale, connue comme Shan Men, porte de la montagne, avec ses trois entrées majestueuses, d'une hauteur de plus de 9 mètres. Admirez les représentations des gardiens du temple bouddhiste peints dans des couleurs vives. La poignée en bronze de la porte centrale se trouve dans la bouche d'une créature en forme de coquille d'escargot, qui représente l'un des neuf fils du dragon chinois.
À l'intérieur, laissez-vous porter par les sentiers ombragés bordés de bonsaïs, se faufilant entre les nombreuses pagodes du monastère encore habité par les moines bouddhistes qui y mènent une vie mystique, en retrait.
La première salle du temple est l'entrée, dite Salle des Rois célestes. Remarquez le toit avec ses 9 arêtes et les panneaux de granit représentant des scènes de la culture et de l'histoire chinoise.
La salle principale, la salle Mahavira, a un toit à deux niveaux soutenu par des poutres colorées, décorées de lotus et de dragons sculptés. Sur les portes, vous verrez des treillis de fleurs, d'oiseaux et de symboles de longévité, tandis que les murs sont peints de motifs de carapaces de tortue. L'intérieur est richement décoré, dans des couleurs vives.
La salle du Dharma, à l'arrière, abrite la statue de la déesse Guanyin et les urnes funéraires des moines. C'est l'édifice le plus ancien, mais il a été reconstruit en 1978.
Curiosité : Siong Lim Temple signifie littéralement « Temple de l'arbre des pagodes de la montagne du lotus ». Il se réfère à l'arbre situé à Bodhgaya, en Inde, où l'on raconte que Siddharta Gautama atteignit l'illumination puis devint Bouddha.
